samedi 12 juillet 2014

portraits immobiles

Morceau à sélectionner: Traveller - Talvin Singh

Buste en plâtre de Paul Chenavard par Jean Gautherin de 1887. Crayonné en 17 mn, mise en couleur à l'aquarelle en 28 mn.
Portrait en bronze de Louis XIII adolescent de François Rude. Pas eu le temps de mettre la couleur. Crayonné en 34 mn.

Merci encore une fois à Edith de m'avoir accompagné et de m'encourager à sortir dessiner.

lundi 7 juillet 2014

Bateau, sur l'eau ...

Morceau à sélectionner: Boat Behind - Kings of Convenience

Nouvelle expérience de la gravure avec cette improvisation sur plaque et la technique du monotype. J'avais déjà fait du monotype avec un Rhodoïd dans l'atelier de Vanessa à la MJC, mais j'ai appris que c'était possible avec une plaque de cuivre aussi. Il suffit de dessiner au pinceau sur la plaque. Tant pis si l'encre sèche, le papier humide - plus humide que pour une gravure - capture l'encre de la plaque.
C'est rapide, simple et le passage sous presse est immédiat. Alors, ce n'est pas à proprement parler de la gravure, mais le matériel est le même.
Un avant goût de vacances, avec la mer, un voilier qui part on ne sait où, avec on ne sait qui à bord, peut-être vous?

dimanche 6 juillet 2014

Chercher l'ombre, un dimanche

Morceau à sélectionner: Sunday - Sia

Séance dessin au musée des Beaux Arts. Tête de Saint Jean-Baptiste de Victor Orsel vers 1833. 45 minutes.
D'après une statue de Rodin, l'âge d'Airain sculpture réalisée en 1876. Pas évident de positionner le corps, les bras par rapport à la tête, de respecter les proportions. J'ai perdu beaucoup de temps sur le crayonné. 1h10. Je manque d'entrainement, je me suis rouillé : )
Quand le soleil éblouit et la chaleur accable, on va chercher l'ombre et la fraicheur au musée, atmosphère réfrigérée d'une climatisation mal réglée, pour frissonner d'émotion ou simplement de ne pas être assez couvert. Les minutes s'égrainent sans bruit, pas même le crissement du crayon sur le papier, juste le souffle de notre propre respiration et les soupirs de ne pas toujours obtenir ce qu'on désire.  Une expérience solitaire et pourtant partagée, avec quelqu'un qu'on aime et admire, ou un parfait inconnu qui jette un oeil par dessus notre épaule, se sentant coupable d'être voyeur, craignant d'interrompre ce moment qu'il considère magique: l'apparition sur la feuille de ce qui ne s'y trouvait pas.