The shore

Morceau à sélectionner: The shore - Woodkid

Une fois la plaque revernie, il a été possible de regraver le premier plan et aussi le deuxième plan (groupe de bateaux, falaise, bosquet d'arbres, île...) avec un trempage dans l'acide, puis à nouveau l'application du vernis, surtout sur le bateau, pour graver encore afin d'obtenir des ombres bien franches sur le bateau échoué et lui donner plus de "présence" encore. Cela ajoute de la profondeur au dessin. L'encre utilisée était un noir froid (bleuté) qui ne se voit pas bien au scannage car trop subtil. Cette version est considérée comme la version définitive, mais il serait possible d'y travailler encore des heures. Mais où s'arrêter?
L'étape suivante: impression sur papier aquarelle en couleur. La question: est-ce que cela ajoute au dessin ou alors gêne la lisibilité?

Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques?

Morceau à sélectionner: Blade Runner Blues - Vangelis

Retour à l'expo de Erro au MAC, cette fois pour dessiner. Ces créatures mécaniques sont à découvrir au premier niveau. J'ai recréé une de ces humanoïdes en prenant le buste de l'une, et les jambes d'une autre. 2 heures ont été nécessaires (c'est dingue comme le temps passe!). Grande concentration pour représenter toutes ces petites pièces qui recouvrent ces mannequins.
Le titre du message est celui du roman de Philip K. Dick, adapté par Ridley Scott au cinéma sous le titre Blade Runner (d'où le morceau à sélectionner dans la playlist)

En sursis

Morceau à sélectionner: Our House - Madness

1h30 de séance en plein air avec Edith pour immortaliser cette maison du 9è promise à la démolition et profiter de ces dernières journées ensoleillées automnales. Conserver une trace du patrimoine peut être aussi une mission du dessinateur même amateur. 30 mn de retouches à la maison (temps de séchage inclus) ont été nécessaires pour ajouter le bleu du ciel, la façade en arrière plan et retoucher un peu le toit. La photo a été utile ; )
Sans être animiste, il est tentant d'imaginer que cette maison a gardé en elle un peu de cette vie qui l'a animée autrefois. Des murs qui résonnent encore des éclats de voix, le plancher qui grince sous les pas d'autrefois, une odeur de moisissure et de poussière qui emplit les pièces comme les joies passées et la tristesse.
Je n'ai pas fixé la feuille sur un support avant de faire le ciel, le papier a donc gondolé.
Je dois vraiment apprendre à retrouver le trait énergique d'un carnet de croquis. Il faut que j'y travaille.