Morceau à sélectionner: M.m.m - Nachtbraker, San Proper
Dessins retrouvés dans un carnet. Séance de modèle vivant 2017. J'adore les Hipsters ! ; )
Mais j'ignore le nom de ce modèle.
vendredi 19 janvier 2018
samedi 13 janvier 2018
Chapiteau
Morceau à sélectionner: Anywhere Anyone - Dntel
Séance au musée d'histoire de la ville de Lyon autrement appelé le Musée Gadagne. Plus d'1 heure. Papier teinté recyclé. Fragment de chapiteau du monastère de l'île Barbe, à moins que ce ne soit de l'abbaye d'Ainay... j'ai oublié de le noter.
Séance au musée d'histoire de la ville de Lyon autrement appelé le Musée Gadagne. Plus d'1 heure. Papier teinté recyclé. Fragment de chapiteau du monastère de l'île Barbe, à moins que ce ne soit de l'abbaye d'Ainay... j'ai oublié de le noter.
vendredi 5 janvier 2018
Jason
Morceau à sélectionner: Ocean - Kid Wise
Flashback sur une séance de modèle vivant de 2017 presque oubliée. Jason, notre modèle, danseur de break dance, était arrivé en retard à vélo, encore haletant. Il était grand, bien bâti, avec un visage taillé à coup de serpe. L'apparition de son corps nu mît certains d'entre nous en émoi, et nous fit échanger quelques regards un peu gênés et des sourires: une telle définition musculaire, une telle justesse des proportions, un si beau corps, une lumière si justement accrochée au grain de sa peau qui en révélait les creux et les volumes en faisaient un modèle fascinant et allaient nous faciliter le travail, nous le pensions alors. Ses premières poses en tension, sans avoir tout a fait pu récupérer de sa course folle, le faisaient transpirer abondamment. Il s'en excusa plusieurs fois. Les perles de sueurs qui lui glissaient le long du dos jusqu'à la naissance de ses fesses musclées, ou qui roulaient sur ses tempes, le long de son cou, sur ses pectoraux et ses abdominaux rendaient les poses quelque peu sensuelles, mes yeux suivant malgré eux la course de ces gouttelettes vers des endroits plus intimes, tandis que le bruit sourd de nos crayons ou pinceaux qui parcouraient avec frénésie le papier emplissait la salle. Nous étions tous muets de concentration. J'estompais le fusain avec le doigt pour créer l'ombre accrochée à sa peau, et donnais quelques coups de gomme pour y retrouver la lumière avec une certaine délectation. Malheureusement, mes dessins ont été nombreux à être décevants, incapable de fixer la beauté des poses parfois très acrobatiques en un temps si court. Mais les torsions de son corps exigeaient une telle urgence, ne laissant aucune place à la contemplation. Inutile de dire que la séance est passée trop vite, et que j'ai maudit la pause médiane biscuits-chips / mauvais vin qui s'est éternisée pendant près d'une demi-heure.
Flashback sur une séance de modèle vivant de 2017 presque oubliée. Jason, notre modèle, danseur de break dance, était arrivé en retard à vélo, encore haletant. Il était grand, bien bâti, avec un visage taillé à coup de serpe. L'apparition de son corps nu mît certains d'entre nous en émoi, et nous fit échanger quelques regards un peu gênés et des sourires: une telle définition musculaire, une telle justesse des proportions, un si beau corps, une lumière si justement accrochée au grain de sa peau qui en révélait les creux et les volumes en faisaient un modèle fascinant et allaient nous faciliter le travail, nous le pensions alors. Ses premières poses en tension, sans avoir tout a fait pu récupérer de sa course folle, le faisaient transpirer abondamment. Il s'en excusa plusieurs fois. Les perles de sueurs qui lui glissaient le long du dos jusqu'à la naissance de ses fesses musclées, ou qui roulaient sur ses tempes, le long de son cou, sur ses pectoraux et ses abdominaux rendaient les poses quelque peu sensuelles, mes yeux suivant malgré eux la course de ces gouttelettes vers des endroits plus intimes, tandis que le bruit sourd de nos crayons ou pinceaux qui parcouraient avec frénésie le papier emplissait la salle. Nous étions tous muets de concentration. J'estompais le fusain avec le doigt pour créer l'ombre accrochée à sa peau, et donnais quelques coups de gomme pour y retrouver la lumière avec une certaine délectation. Malheureusement, mes dessins ont été nombreux à être décevants, incapable de fixer la beauté des poses parfois très acrobatiques en un temps si court. Mais les torsions de son corps exigeaient une telle urgence, ne laissant aucune place à la contemplation. Inutile de dire que la séance est passée trop vite, et que j'ai maudit la pause médiane biscuits-chips / mauvais vin qui s'est éternisée pendant près d'une demi-heure.
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