jeudi 19 février 2009

Fenêtres





Tel était le thème qui nous avait été donné. Technique à utiliser: la carte à gratter. L'objectif est ici inversé; il n'est plus ici de poser l'ombre, mais de poser la lumière en grattant avec une plume! Cela permet d'obtenir différentes textures suivant le motif employé, la force des traits et leur superposition.
Comme j'aime aussi l'architecture, j'ai choisi de représenter une ville imaginaire
Un texte devait accompagner notre oeuvre pour l'expo de fin d'année. Voici celui que j'ai écrit:
" Fenêtres sur cour (2008) :
Le ciel nocturne aux teintes roses orangées pèse comme un couvercle sur la ville. Ses façades révélées par des lampadaires assaillis d'insectes se dressent, leurs damiers luminescents rythmant l'obscurité. Là, dans une cours baignée de silence, la lumière tisse sa toile et attrape au passage l'ombre qui file se cacher derrière la porte. Une silhouette à la fenêtre a tout vu, témoin involontaire d'un drame ordinaire."

Morceau à sélectionner: you love me to death de Hooverphonic

2 commentaires:

  1. Magnifique. Vraiment.
    La perspective et l'aspect géométrique destructuré m'évoquent à merveille le gigantisme de l'univers urbain.
    L'atmosphère renvoie parfaitement à la fascination qu'exerce, sur moi en tout cas, la ville. Et fait immanquablement songer aux romanciers de la ville, en particulier "Manhattan Transfer", de Dos Passos.
    Oui. J'aime!
    Merci!

    Stéphanie.

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  2. Merci infiniment Steph pour ce commentaire élogieux. Je suis ravi que ce dessin te plaise autant. Bises.

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